Des Racines et des Ailes dans les Côtes d’Armor avec « Harel de la Noë » – 5 novembre 2014

des_racines_et_des_ailes1L’association membre « Harel de la Noë », – dont le but est de favoriser la sauvegarde et la mise en valeur des ouvrages d’art construits par Louis Auguste Harel de la Noë (notamment dans les Côtes d’Armor, au début du XXème siècle) – a participé à la réalisation du film « de la Baie de Morlaix au Cap Fréhel » avec François Cardon, réalisateur et journaliste pour Eclectic Production.

Le documentaire sera diffusé dans le cadre de l’émission « Des Racines et des Ailes » le 5 novembre prochain à 20h30 sur France 3 et rediffusé par la suite. Il consacre entre autre, un passage sur l’œuvre d’Harel de La Noë dans les Côtes d’Armor et développe par le biais d’images prises au sol et vues du ciel, le contexte historique de la création des lignes et ponts ferroviaires départementaux entre 1902 et 1924. Ceux-là même qui ont contribués jusqu’en 1948 et 1956 au développement social, économique et touristique des Côtes-du-Nord d’alors, et en particulier à la naissance des stations balnéaires.

Plus généralement, le reportage abordera le thème du patrimoine naturel dans la Bretagne nord : la spectaculaire côte de granit et de grès rose, les cap Fréhel et cap d’Erquy bientôt classés Grands Sites, le château du Taureau, la baie de Morlaix, et de nombreux autres monuments classés du nord de la Bretagne. Parmi eux, l’étonnante chapelle Saint-Gonery de Plougrescant et son clocher penché, le château de Bienassis au cap d’Erquy et les jardins remarquables du manoir de Kerdalo… (La Bretagne est la deuxième région la plus riche en monuments historiques classés).

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L’association « Harel de la Noë », qui porte nom de l’ingénieur précurseur du béton armé fait preuve de dynamisme pour promouvoir le département et restaurer des ouvrages situés entre Cesson et Les Grèves de Langueux. Harel de la Noë a construit de nombreux ouvrages au début du XXème siècle. On en compte plus d’une soixantaine, de styles variés : les viaducs de Souzain et Bréhec, aujourd’hui démolis, la gare départementale et le viaduc de Toupin, le Pont du Marais… Il a également supervisé entre 1902 et 1918 une grande partie de la construction des 400 km de voies ferrées du département.

Ses ouvrages ont la particularité d’être représentatifs d’une période charnière de l’évolution des techniques de construction (l’arrivée du béton armé), qui permet alors d’allier plus facilement audace et intégration dans les paysages.

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