Les Cités Jardins labellisées « patrimoine d’intérêt régional »
Les Cités Jardins en France se caractérisent essentiellement par un ensemble de logements sociaux individuels ou collectifs, locatifs ou en accession à la propriété, avec aménagements paysagers et jardins autour de l’habitat. Elles comprennent, dans la plupart des cas, des équipements collectifs (école, crèche, commerces, maison commune voire église).
Ces ensembles d’habitations bon marché construits dans l’entre-deux guerres, font désormais partie du bâti d’intérêt régional labellisé en Île-de-France. Créée en 2018, cette distinction permet d’identifier des sites non protégés par les Monuments Historiques. Il peut s’agir de maisons, d’édifices industriels, de lavoirs, d’écoles et donc de cités jardins. Le label permet de bénéficier de deux aides régionales : la première (plafonnée à 500 000 €) pour des investissements de restauration et d’aménagement, la seconde (plafonnée à 30 000 €) pour valoriser et faire découvrir ce lieux souvent méconnus alors que le tourisme urbain se développe.
Les cités-jardins labellisées
En juillet 2018, 30 premiers sites, dont la cité Payret-Dortail de Vanves, ont ainsi été retenus et labellisés. En novembre dernier, 27 nouveaux sites sont venus compléter la liste et 7 supplémentaires en mars.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la date du dévoilement de la plaque de la cité Payret-Dortal de Vanves s’inscrit dans le programme du Printemps des Cités Jardins qui débute ce 11 mai.
Parmi les premières cités jardins labellisées par la Région figurent également celles de Champigny-sur-Marnes (Val-de-Marne), Stains (Seine-Saint-Denis) et Suresnes (Hauts-de-Seine) créées sous l’impulsion de Henri Sellier, homme politique, ministre de la Santé et figure emblématique de ces ensembles d’habitation.
Ces ensembles d’habitation sont aujourd’hui un modèle pour l’avenir puisque le défi de la Région est de redonner une place à la nature dans les projets de logements.
Valérie Pecresse