Commons Ruins – Concours d’architecture pour imaginer la Mothe Chandeniers de demain

La Mothe Chandeniers, un nom qui doit commencer à vous être familier.
Avec plus de 1 600 000€ collectés et quelques 18 544 contributeurs, la campagne de crowdfunding a donné naissance à la plus grande co-propriété du monde. Au bout du compte, ce sont 27 910 actionnaires qui se sont unis autour de ce même projet pour redonner vie aux lieux.

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Le château a donc désormais des propriétaires du monde entiers (115 pays), mais qu’en est-il pour la suite ? Il s’agit désormais de s’imaginer le futur de la co-propriété.

Le projet

Si la campagne a été si populaire c’est bien parce que le site et ses ruines ont su séduire le grand public et nourrir les imaginaires.
A terme, la propriété doit pouvoir être accessible et visitable, et nécessite donc des aménagements. Il est donc temps de laisser place aux architectes, afin qu’à leur tour ils puissent faire parler leur imagination et leur créativité pour apporter des pistes de réflexions nouvelles.
Pour cela, Dartagnans et Adopte un château se sont associés à Young Architects Competitions, une association qui propose de promouvoir des concours ouverts aux jeunes architectes, qu’ils soient diplômés ou étudiants.
Ensemble, ils lancent un concours international d’architecture, pour imaginer ce que pourrait être la Mothe Chandeniers dans quelques années. Patrimoine-Environnement a accepté d’être partenaire.

La Mothe Chandeniers invite les concepteurs à asseoir le charme naturel du bâtiment et à le transformer en une destination de contemplation et de repos pour les touristes et les visiteurs provenant des quatre coins de la planète.

Est-il possible de créer un lien entre ce joyau néo-gothique et l’architecture contemporaine ?
C’est le défi qu’offre le concours, nommé Common Ruins, aux concepteurs. Il s’agit de préserver la formidable union entre l’action humaine et l’activité naturelle qui est à la base du charme de la Mothe Chandeniers. L’intervention doit être artificielle.

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L’idée est de vraiment conserver le charme romantique et authentique du château. Les propriétaires souhaitent en effet préserver l’état actuel des ruines et des arbres présents. De ce fait, la première intervention prévue devra consolider l’état actuel. La création architecturale viendra ensuite sublimer et rendre accessible les lieux.

Une fois le risque d’écroulement évité, le château pourra finalement faire l’objet d’une série d’interventions architecturales contemporaines, destinées à enrichir la visite, la découverte et à libérer le potentiel extraordinaire de la structure.
A ce propos, il faut distinguer plusieurs types d’interventions :

  • zone a : le château, le fossé et la chapelle;
    Aucune démolition n’est admise. Au contraire, il est possible de réaliser de nouvelles interventions visant une meilleure utilisation/découverte du château, comme par exemple la création de parcours suspendus, de passerelles, de nouvelles volumétries, de structures flottantes, surélevées ou suspendues. Il sera possible de garder ou d’enlever les arbres sur la base de l’interprétation que le concepteur donnera au château : le concepteur pourra conserver le caractère romantique des ruines ou rétablir – du moins partiellement – la splendeur originaire du château.
  • zone b : le jardin;
    Il est possible de réaliser n’importe quelle intervention, comme par exemple la réalisation de nouveaux espaces hors sol ou hypogés, pourvu que ces changements améliorent l’utilisation du château. Les nouvelles œuvres architecturales devront offrir des vues privilégiées dans le respect de la nature et des bâtiments historiques. Il est également possible de réorganiser les espaces verts et les systèmes hydrauliques (de nouveaux plans d’eau, des canaux, etc.).

Toutes les interventions devront viser à :

  • Rendre le château plus accessible et visitable;
  • Assurer la lisibilité de l’intervention contemporaine, à travers un lien clair entre les éléments anciens, la nature et les éléments contemporains;
  • Obtenir le plus haut niveau de durabilité environnementale possible;
  • Utiliser des matériaux qui soient compatibles avec les œuvres architecturales historiques et l’aspect végétal du site;
  • Permettre aux visiteurs handicapés d’avoir accès à la structure.

Les prix

Avec un total de 30 finalistes, le concours offre 20 000 euros de récompenses, répartis en plusieurs prix :

  • 1er prix : 10 000€
  • 2ème prix : 4000€
  • 3ème prix : 2000€
  • Mention honorable « Gold » : 1000€ (x4)
  • Mention « Castle choice » (x5)
  • Mention honorable (x5)

Les projets décernés seront transmis aux magazines et aux sites Web d’architecture et seront également hébergés dans les expositions internationales. Toutes les propositions finalistes seront publiées sur www.youngarchitectscompetitions.com.

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Le jury

Le jury est composé de 11 jurés reconnus et venus d’horizons différents :

  • Anish Kapoor
  • Rudy Ricciotti / Rudy Ricciotti Architects
  • Alfonso Femia / Atelier(s) Alfonso Femia AF517
  • Luca Dolmetta / LD+SR architetti
  • Marco Amosso / Lombardini22
  • Dagur Eggertsson / Rintala Eggertsson Architects
  • Edoardo Tresoldi
  • Aldo Cibic / Cibicworkshop
  • Romain Delaume, fondateur Dartagnans
  • Julien Marquis, fondateur Adopte un château
  • Olivier de Chabot, Directeur Général du Groupe Mercure

Les jeunes architectes ont jusqu’au 30 janvier 2019 pour déposer leurs projets. Le jury se réunira ensuite le 11 février et les projets lauréats seront annoncés le 4 mars de la même année.

Patrimoine-Environnement est fier d’être partenaire du concours.


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