Un protocole d’accord pour l’animation et la gestion du bien du patrimoine mondial « chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France
Le 5 novembre 2015, l’Etat, représenté par le Préfet de la région Midi-Pyrénées, préfet coordonnateur du bien culturel en série « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France » et l’Agence de Coopération Interrégionale – Réseau les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle (ACIR Compostelle) ont signé un protocole d’accord pour l’animation culturelle et la gestion de ce site inscrit en 1998 sur la Liste du patrimoine mondial.
Il s’inscrit dans la trame de la réunion du premier comité interrégional du bien culturel en série « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France » qui s’est réuni en janvier 2015 à Toulouse. Ce comité interrégional réunit les administrations, les propriétaires et les acteurs présents sur les 78 composantes sélectionnées en 1998 pour représenter ce qui fut un grand pèlerinage du moyen-âge. Il s’agit de cathédrales, d’anciennes abbayes, de ponts, d’hôpitaux ou de sections de sentier qui illustrent les besoins physiques et spirituels de pèlerins durant leur périple. Elles illustrent également les échanges culturels que le pèlerinage a généré le long des routes.
Ce bien culturel concerne 95 communes, 32 départements et 10 régions. L’excellence qui doit être promue tant pour l’itinérance douce que pour le tourisme culturel, la médiation des patrimoines ou la qualité de l’accueil auront vocation à servir d’exemple pour l’ensemble bien plus vaste des itinéraires compostellans.
Aujourd’hui, grâce au protocole d’accord, l’État et l’ACIR Compostelle s’engagent à répondre aux enjeux principaux dégagés lors du premier comité interrégional du bien et du rapport périodique présenté en 1993 à l’UNESCO :
- Organiser une gouvernance locale autour de chaque composante ;
- Fédérer les acteurs locaux au plus près des enjeux de territoire pour gérer et animer chaque composante ;
- Fédérer et animer le réseau de l’ensemble des propriétaires / gestionnaires et acteurs de la valorisation du bien afin de renforcer la cohésion et la coopération par la mise en place d’outils de travail communs ;
- Mobiliser les acteurs et les habitants pour la préservation du patrimoine et des sentiers.
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