Trois nouveaux territoires ont reçu le label « Pays d’art et d’histoire »

Sur proposition du Conseil national des villes et pays d’art et d’histoire (réuni le 6 juin), la ministre de la Culture, Aurélie Filipetti a attribué le label « Pays d’art et d’histoire » :

  • au Parc Naturel régional du Vexin Français (Val-d’Oise et Yvelines),
  • au Pays de la Vallée du Cher et du Romorantinais (Loir-et-Cher),
  • à l’ensemble des communes du territoire de l’Étampois Sud (Etampes étant ville d’art et d’histoire depuis 20014 – Essonne).

Obtention-du-label-Pays-d-art-et-d-histoire-pour-la-CASO-et-la-Communaute-de-Communes-de-la-Morinie_zoom_colorboxCes territoires étant caractérisés par leur grande richesse architecturale et patrimoniale et par l’attention portée à la préservation des paysages – leur entrée dans le réseau « Villes et Pays d’art et d’histoire » en raison de leur forte dimension paysagère va permettre d’attirer l’attention des citoyens sur l’importance de préserver les paysages naturels. Ils font la richesse et la diversité du territoire français – c’est pourquoi il ne faut pas négliger l’importance des insertions réussies (harmonieuses) au sein de ces territoires désormais protégés.

La décision du 6 juin dernier aura également des retombées économiques dans ces régions : « la culture est un vecteur d’économie qui créer des emplois et confère une reconnaissance et une image de qualité aux territoires ».

(Mais) Obtenir un label n’est pas une chose aisée. Il faut compter plusieurs années entre le début de la démarche (montage du dossier de candidature) et la validation officielle (signature d’une convention avec le préfet et reconnaissance du label). Mais une fois le label obtenu, il permet à la ville (ou territoire) de disposer de subventions plus conséquentes et de déployer des actions en direction des élèves, des habitants…

***

Le réseau des Villes d’art et d’histoire compte désormais 115 « Villes d’art et d’histoire » et 66 « Pays d’art et d’histoire ».

Le label « Ville ou Pays d’art et l’histoire », déposé à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), qualifie des territoires, communes ou regroupements de communes qui, conscients des enjeux que représente l’appropriation de leur architecture et de leur patrimoine par les habitants, s’engagent dans une démarche active de connaissance, de conservation, de médiation et de soutien à la qualité architecturale et au cadre de vie. Le terme de patrimoine doit être entendu dans son acception la plus large, puisqu’il concerne aussi bien l’ensemble du patrimoine bâti de la ville que les patrimoines naturel, industriel, maritime, ainsi que la mémoire des habitants. Il s’agit donc d’intégrer, dans la démarche tous les éléments qui contribuent à l’identité d’une ville ou d’un pays riche de son passé et fort de son dynamisme.

Cette démarche volontaire se traduit par la signature d’une convention « Ville d’art et d’histoire » ou « Pays d’art et d’histoire », élaborée dans une concertation étroite entre le ministère de la Culture et de la Communication (directions régionales des affaires culturelles et direction générale des patrimoines) et les collectivités territoriales. Elle définit des objectifs précis et comporte un volet financier.

EN SAVOIR PLUS :