Samaritaine : le permis de construire (définitivement) annulé


Lundi 5 janvier 2015, la cour administrative d’appel de Paris a stoppé (de nouveau) le chantier de rénovation de la Samaritaine en confirmant l’annulation du permis de construire.

Le permis avait déjà été annulé une première fois le 13 mai 2014 :

sites SOSSOS Paris associé à la SPPEF (Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France) avait saisi la justice contre ce projet défigurant le centre historique de Paris, ne respectant pas les règles du PLU (Plan local d’urbanisme) qui exige que les « constructions nouvelles doivent s’insérer dans le paysage par leur volume, leurs matériaux, leur aspect ».

Une victoire pour Paris :

samaritaine2014Aujourd’hui, la cour administrative d’appel annonce dans son arrêt que « L’architecture extérieure du nouveau bâtiment prévu dans le projet « ne répond pas à l’obligation d’insertion de la construction projetée dans le tissu urbain environnant », selon les dispositions du plan local d’urbanisme de Paris ». Le chantier qui avait brièvement repris depuis mi-octobre, va de nouveau être interrompu. La SPPEF et SOS Paris saluent la décision sage et argumentée de la Cour administrative d’appel confirmant l’annulation du permis de construire.

Samaritaine_0001_2galerie-va-chercher-les-flux-bLa Ville de Paris prend acte du jugement, maintient sa position en faveur du projet et va déposer un pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat a-t-elle annoncé par un communiqué de presse. « Cette décision, contre les conclusions du rapporteur public, intervient près de trois mois après que la même Cour administrative d’appel a autorisé la reprise des travaux » note-t-elle. « La Ville maintient son soutien à ce projet de modernisation, qui concilie le respect du patrimoine porté par des architectes de renommée internationale et un engagement fort pour l’avenir du centre de Paris. Elle déposera prochainement un pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat, afin que les travaux puissent arriver à leur terme. » De son côté, le groupe LVMH, propriétaire de la Samaritaine, a également annoncé son intention de saisir le Conseil d’État.

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