Retour sur le voyage des adhérents à Vienne, du 26 au 29 septembre 2024
Le début de l’automne est une très belle saison pour visiter l’Autriche et spécialement Vienne dont les parcs et jardins, comme ceux de Schönbrunn, sont superbes à cette époque de l’année.
Nous étions dix-huit, malheureusement victimes au départ d’un changement d’aéroport assez désagréable puisqu’il nous fallut, au lieu de partir d’Orly comme prévu vers 16 heures, aller jusqu’à Roissy pour prendre un vol du soir et revenir le dimanche à Orly. La compagnie Transavia ayant annulé son vol au départ d’Orly, l’avion vraisemblablement n’étant pas assez rempli et l’annonce de l’annulation n’ayant été faite à l’agence Hasamélis que quelques heures avant notre rendez-vous.
Heureusement, une charmante guide, française mais habitant Vienne depuis trente ans, était là, à l’arrivée à vingt-trois heures, avec le car réservé par l’agence. Emmanuelle, c’était son prénom, après nous avoir déposé à l’Hôtel Mercure-Biedermeier, hôtel bien placé à l’intérieur du Ring, nous donna rendez-vous pour commencer le lendemain dès 8 heures 30, à arpenter cette ville magnifique, et par un temps très clément tout ce week-end là.
Après la cathédrale Saint-Étienne, dont la tour du même nom domine la ville à plus de cent trente mètres, et la visite du tombeau de Frédéric III sculpté dans un beau marbre rouge, puis celle d’un magnifique retable du XVesiècle, notre groupe se dirigea vers la Hofburg, petite forteresse du XIIIe siècle transformée en un immense palais par les Habsbourg au fur et à mesure des siècles.
Là, dans un ancien manège pourvu de galeries en hauteur sur deux étages pour les spectateurs, nous pûmes admirer et applaudir une reprise de l’École d’Équitation Espagnole, où les chevaux lipizzans et leurs servants perpétuent une tradition de haute école, vieille de plus de quatre cent cinquante ans.
Ce fut ensuite le Palais de la Sécession, joyau du Jugendstil, où subsistent des fresques de Gustave Klimt.
Le soir, un concert à l’Église Saint-Charles nous enchanta par la virtuosité de jeunes violonistes, interprétant les Quatre Saisons de Vivaldi, avec un talent et une fougue enthousiasmants.
Le samedi, visite des appartements impériaux de la Hofburg, composés de dix-sept pièces seulement, au milieu de cet immense complexe de plusieurs milliers de salles, aujourd’hui occupées par différents musées. Certains d’entre nous ayant préféré visiter le musée du Belvédère et ses collections de Klimt, Egon Schiele, Kokoshka ou autres artistes contemporains de la Sécession.
Toujours à la Hofburg, visite également de la Crypte des Capucins où reposent les Habsbourg dans des sarcophages richement décorés.
Puis, ce fut ce merveilleux et gigantesque musée, appelé le Kunsthistorisches Museum, l’équivalent de notre Louvre, où sous la conduite de Bibiane, une autre guide viennoise très compétente, nous pûmes découvrir, parmi tant de belles peintures et sculptures, de nombreux Pierre Brueghel (l’Ancien) et, en particulier les Quatre Saisons et la Tour de Babel.
Deux mille objets précieux, horloges ou automates et de nombreuses pièces d’orfèvrerie ou d’ivoire, collectionnées par les Habsbourg, figurent aussi dans ce musée gigantesque qui en font un des plus riches et des plus importants musées du monde.
Dimanche, le jour du départ fut consacré à Schönbrunn, le Versailles autrichien et sans doute le plus mythique de tous les châteaux d’Europe centrale.
La reine Marie-Antoinette y passa son enfance ; Mozart s’y produisit ; Napoléon Ier y installa son quartier général ; l’Aiglon y mourut ; l’impératrice Sissi y fit de fréquents séjours.
Édifié à la fin du XVIIe siècle et remanié au XVIIIe siècle dans un style baroque presque classique alors que l’intérieur éclate d’un style rococo, débordant de marbres, en colonnes au sol et sur les murs et dans les escaliers.
C’est dans ce décor somptueux que nous prîmes notre dernier et sympathique repas autrichien avant de regagner l’aéroport pour y prendre un avion, cette fois-ci pour Orly, comme prévu initialement.
Merci à l’agence Hasamélis, ce programme très complet permit à chacun, selon ses goûts et ses souhaits, de voir ou de revoir cette ville magnifique.
16/10/24
Éric DUTHOO,
Délégué régional Pays-de-la-Loire,
Chargé des voyages de Patrimoine-Environnement