Pétition : » Préservons l’identité de la galerie Vivienne à Paris »

La restauration de la galerie Vivienne, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1974, ressemble plus à une dénaturation. Le chantier se situe sur une courte partie de la galerie mais le bilan n’est reste pas moins mitigé.

Jack Lang ainsi que le président de l’Institut du Monde Arabe ont écrit une lettre à Audrey Azoulay demandant au ministère et à la DRAC d’intervenir sur cette « rénovation destructrice ».

Le remplacement de la verrière en verre cathédrale par un verre de serre blanc et transparent est l’un des aspects critiqué. Non seulement parce que la lumière de la galerie en est dénaturée, remplaçant une lumière douce et diffuse par des faisceaux écrasants, mais aussi en raison de la hausse des températures intérieures.

Le second point litigieux est l’usage de couleurs et de matériaux non conforme aux origines. Le vert d’eau ne fait pas l’unanimité. Christophe Perreaut, architecte d’intérieur et président de l’Association des commerçants de la galerie Vivienne, rappelle que les tonalités d’origine mélangeaient les ocres, le rouge et le violet. Le jaune sablé de la structure métallique laisse sa place à un gris aluminium. Pour les devantures de boutiques, il a été préféré l’utilisation de faux bois à un décapage des anciennes moulures.