Partenariat entre la Fondation du Patrimoine et les missions locales pour l’emploi des jeunes
Afin de valoriser les métiers du patrimoine auprès des jeunes, un accord a été signé le 29 janvier 2014 à l’Assemblée nationale, entre la Fondation du Patrimoine et le CNML (Conseil national des missions locales).
Cet accord, signé par Jean-Paul Dupré, président du CNML, et le nouveau directeur général de la Fondation du Patrimoine, François-Xavier Bieuville, engage les deux parties sur une durée de 4 ans.
Les objectifs du partenariat sont :
• faire connaître les métiers du patrimoine aux jeunes accompagnés par les Missions locales ;
• leur proposer de participer à des chantiers d’insertion ;
• leur proposer des formations dans ces métiers ;
• encourager les entreprises et les artisans à embaucher les jeunes formés ;
• aider des jeunes à créer ou à reprendre des entreprises dans le domaine du patrimoine bâti ancien ;
• assurer la transmission du savoir-faire traditionnel du bâti ancien aux jeunes.
2014 : année de l’expérimentation
Dès cette année, un « Parcours d’insertion et de formation sur les métiers du patrimoine » doit être mis en place pour orienter les jeunes, les informer sur les métiers du patrimoine, les former et les aider à accéder à l’emploi dans ce secteur y compris par la création ou reprise d’entreprises. Un fonds d’1,4 millions d’euros sera consacré à ce dispositif.
Dans un premier temps, la Fondation du Patrimoine et le CNML vont sélectionner 10 missions locales qui vont expérimenter le parcours. Celui-ci sera composé en tout de 5 étapes, de la découverte des métiers du patrimoine lors des étapes 1 et 2, jusqu’à la professionnalisation par des stages et des chantiers (étapes 3 et 4) et enfin grâce au financement de formations et de création d’entreprises à l’étape 5. A la fin de chaque étape, les jeunes les plus motivés seront sélectionnés pour participer à l’étape suivante, réduisant ainsi au fur et à mesure le nombre de participants de 200 au départ à une quinzaine à la dernière étape.
Le parcours sera rythmé par des évaluations, aussi bien pour évaluer les jeunes que pour faire un bilan du dispositif lui-même et de son impact sur la (re)mise à l’emploi.