Nouvel ouvrage consacré à Georges Henri Rivière
Dans cet ouvrage, Serge Chaumier et Jean-Claude Duclos nous proposent de reconsidérer les contributions importantes de « GHR » pour la muséologie.
Serge Chaumier et Jean-Claude Duclos, spécialistes des musées, viennent de publier ensemble un nouvel ouvrage intitulé Georges Henri Rivière, une muséologie humaniste.
Professeur des universités, Serge Chaumier est aussi chercheur en muséologie et muséographie. Il a été attaché de conservation du patrimoine dans un musée de société et a produit de nombreuses publications sur des questions actuelles concernant l’évolution des expositions et des musées. Jean-Claude Duclos est conservateur en chef du patrimoine et ancien directeur du musée Dauphinois. Tous deux ont bien connu les travaux et l’influence de l’ethnologue Georges Henri Rivière.
Figure tutélaire de la muséologie, Georges Henri Rivière a illustré le musée moderne tout au long du XXème siècle. Homme curieux de nature, il s’intéressait à tout ce qui était avant-gardiste. Il donnera vie aux objets d’exposition afin de laisser la possibilité au public d’échanger avec les collections. Le musée n’apparaît plus comme un lieu où sont disposés des œuvres mais il va bien s’envelopper d’un humanisme animant le parcours de visite du public. Il sera le « magicien » de la conception d’exposition notamment pour le musée national des Arts et Traditions populaires de Paris et le précurseur des écomusées, étant très attaché au monde paysans.
Avec une expérience de conservateur du patrimoine auprès des musées, les auteurs proposent un regard critique sur les apports de GHR durant le siècle passé. En parcourant les conceptions innovantes en muséologie de Rivière, ils expliquent l’évolution de la perception des professionnels dans la présentation des collections au public mais aussi, comment il a influencé la création d’établissements que ce soit en France ou à l’international.
A l’aube de la décennie 2020, les musées s’interrogent sur la manière de se renouveler et de penser les expositions futures. L’analyse est d’autant plus bienvenue qu’elle permet de mieux interpréter la muséologie de GHR notamment sur des questions actuelles de développement durable et de logique participative.
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