Les archives de Guingamp ravagées par un incendie !
Dans la nuit du 16 au 17 février, l’incendie volontaire d’une poubelle a provoqué une réaction en chaîne qui a conduit au pire : les archives de Guingamp ont pris feu ! À déplorer : la perte d’un quart des archives partis en fumée, tandis que le reste des documents sont brûlés ou imbibés d’eau.
C’est le secteur de l’Etat civil qui a été endommagé : actes de mariages, décès, pacs, naissances, cadastres, documents d’urbanisme… C’est la mémoire de la ville et de ses habitants qui est partie en fumée ce week-end.
Cela montre bien la fragilité de ces documents, et donc par là même l’importance du métier d’archiviste. Aucun de ces documents n’était numérisé, faute de moyens, de temps ou de personnel : il s’agit donc de pertes irrémédiables aussi bien pour les formalités administratives que pour les historiens, passionnés, généalogistes qui n’auront pas ces renseignements à disposition lors de leurs travaux.
En plein débat sur les « archives essentielles », il serait de bon ton de réaliser tout ce qu’il y a à perdre lors de la destruction de nos archives, et chercher des solutions pour pérenniser celles-ci, qui sont malheureusement soumises à tous les aléas possibles.
Pour aller plus loin :