Le couvent de la charité à Bourges sauvé par la municipalité !
Jusqu’à peu, l’ancien couvent de la charité et sa chapelle était sous la menace de la destruction. C’est la mairie de Bourges qui est venu sauver l’édifice ! Après le départ des sœurs en 2002, l’avenir de l’édifice est assez trouble. Racheté alors par une SCI anonyme, l’ensemble monumental de 10 000m2 est en vente en 2015 sur le bon coin ! Il y a peu, un compromis de vente aurait été signé entre la SCI Char, propriétaire de l’édifice et le groupe Saint-Germain d’un montant de 2 850 000 euros.
Le promoteur francilien avait le projet de bâtir une résidence séniors non- médicalisée sur le terrain occupé aujourd’hui l’imposante battisse. Après la destruction devait compter 150 logements divisés en trois bâtiments entourés d’un jardin. Mais le permis de construire a été refusé le 2 juin par la mairie de Bourges, suivant l’avis défavorable de l’architecte des bâtiments de France, émit le 18 mai.
Différentes raisons ont poussé la mairie à refuser ce projet, mais ce sont surtout les valeurs et l’histoire que l’édifice représentait qui l’ont sauvé.
L’article paru dans le Berry Républicain, Un promoteur immobilier voulait raser le couvent de la Charité et sa chapelle, fait référence aux raisons qui ont porté le choix de la mairie :
Les raisons du rejet du dossier porté par la société Saint-Germain sont multiples. Selon la municipalité, le projet ne respectait par exemple pas une règle édictée par le plan local d’urbanisme (PLU). Deux des trois bâtiments projetés par le promoteur devaient être implantés à moins de trois mètres de l’alignement de la voie, ce qui n’était pas le cas. C’est surtout la démolition envisagée de l’édifice qui a fait échouer le projet de résidence senior. Pour la ville, hors de question de toucher au bâtiment qui abritait, jusqu’en 2013, les sœurs du Très-Saint-Sacrement. »
Aujourd’hui, aucune information n’a été communiqué sur l’avenir du projet, s’il sera revu en intégrant la conservation du bâtiment ou s’il sera tout simplement abandonné.