Des feuilles qui produisent de l’électricité au moindre souffle
Le XXIème siècle nous a fait entrer dans l’ère « après fossile », où assèchement progressif des réserves pétrolières et les freins à l’utilisation du nucléaire nous conduisent à envisager de nouvelles sources d’énergie, plus propres. A l’avenir, le monde va connaitre un accroissement considérable des besoins en électricité. Et si rien n’est fait pour révolutionner ce secteur, le prix du kWh va augmenter rapidement (il est d’ores-et déjà prévu que le prix du kWh va subir une hausse de 30% d’ici à 2016 et de 45% d’ici à 2020 selon la CRE – Commission de Régulation de l’Energie).
Les autres énergies ont également leurs problèmes. Nous n’aborderons pas ici : le futur noir concernant les énergies fossiles et la prochaine hausse des prix du baril d’essence ; la grosse production de CO² induite par la consommation de charbon ; les sources de problèmes que peuvent causer un accident au sein d’une centrale nucléaire ; la diffusion de particules fines lorsque l’on se chauffe au bois, etc.
Et si jusqu’à présent, les éoliennes ont été très critiquées, parce qu’elles dénaturent et marquent le paysage, l’éolien est effectivement une alternative concrète à nos problèmes.
Le vent est une source d’énergie importante et sous exploitée (la puissance totale d’énergie développée par les vents dans le monde est de 2500 TéraWatts – or, l’ensemble de l’activité humaine ne nécessite aujourd’hui que 14 TéraWatts d’énergie). Et le problème qui se pose maintenant est celui de la captation du vent.
La France qui a longtemps sous exploité l’éolien continue aujourd’hui d’ignorer son potentiel. De nombreux gisements de vents inexploités pourront nous servir à l’avenir, si l’on choisit de ne pas se concentrer sur le grand éolien.
Car il existe désormais une solution : « l’Arbre à Vent«
L’Arbre à Vent est un compromis innovant et esthétique qui compte pallier les limites de l’éolien classique et qui propose de révolutionner l’image traditionnelle de l’éolienne à trois pâles perchée en haut d’un mat. Ce nouveau système, en forme d’arbre, dont les feuilles s’agitent (ensemble de micro-turbines dissimulées dans ses feuilles) et remplacent les pâles des éoliennes, se démarque de ses concurrents pour plusieurs raisons :
- Sa taille réduite et son poids minime lui permettent de maximiser sa puissance et son autonomie – Il n’a donc besoin que de peu de place, ce qui permet de l’implanter facilement, n’importe où, en ville comme à la campagne.
- La légèreté de ses turbines (et des matériaux utilisés pour sa conception) ainsi que sa disposition à 360° lui permettent de récolter les faibles sources de vent, fluctuantes et diffuses. Il est ainsi particulièrement adapté à la ville où il peut capter tous les types de vents (courants d’air, vents coulis, vortex) et de ne jamais s’arrêter – Son seuil de démarrage a été abaissé pour démarrer dsè que la vitesse du vent atteint les 2m/s (au lieu de 5m/s pour les plus grandes machines)
- La simplicité de sa création lui assure une résistance accrue et une facilité d’intervention en cas de problème. Sa structure tubulaire est simple et permet de composer son propre arbre à vent, en assemblant autant de « branches » (et de « feuilles ») que l’on souhaite ajouter à son arbre. Ainsi, il s’adapte à tous les besoins et à toutes les bourses.
Dans les faits :
- Placé en ville, dans un jardin ou sur un rond point, l’Arbre à Vent, seul ou groupé fournit la puissance nécessaire pour éclairer toute une rue, une résidence pavillonnaire ou un bâtiment public.
- Un seul Arbre à Vent (de 2,5 KW) permet d’alimenter 25 réverbères. Groupé avec d’autres arbres, il permet d’alimenter des équipements collectifs comme des bâtiments agricoles isolés, loin des sources électriques existantes.
- Pour ce qui est du domaine privé. Un seul arbre de 3 KW garantie les besoins électriques d’un foyer de 4 personnes hors chauffage. Avec deux arbres, tous les besoins d’une famille sont couverts.
Mais l’utilisation des Arbres à Vent ne s’arrête pas là. Ils peuvent permettre de recharger une voiture électrique, s’intégrer dans un bâtiment d’écoconception… Bref, il amène dans notre vie de tous les jours la possibilité d’utiliser le « petit éolien » et d’exploiter les vents faibles. Ce qui restait jusqu’à présent confiné au monde agricole et à quelques initiatives militantes.