Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication
Nommée ministre de la Culture et de la Communication le 16 mai, Aurélie Filippetti a pris ses fonctions rue de Valois le 17 mai au matin.
Passation de pouvoirs
Frédéric Mitterrand a accueilli Aurélie Filippetti, la nouvelle ministre de la Culture et de la Communication, jeudi 17 mai au matin au ministère. « C’est un jour de chance pour ce ministère car il va y avoir à partir de maintenant une ministre dont l’empathie pour le monde de la culture est connue depuis longtemps et notamment parce que la ministre est une artiste en elle-même, un écrivain de très grand talent et de très grande qualité« , a affirmé Frédéric Mitterrand.
Lors de son discours, Aurélie Filippetti a déclaré que « Ce ministère est intimement lié à une certaine idée que nous avons de la France, de ses valeurs et de ce que nous voulons transmettre aux générations qui suivent, le meilleur de ce qui nous a été légué en héritage par ceux qui nous ont précédé« .
Puis, elle a ajouté : « Si nous sommes réunis ici, c’est parce que nous croyons profondément que la culture, c’est cette rencontre quasi miraculeuse entre la subjectivité d’un artiste (…) et le partage, l’intersubjectivité, le fait qu’en exprimant ce qu’on a de plus intime, on va toucher dans autrui ce qui relève de l’universel. La ministre de la Culture et de la Communication indique vouloir servir « un dessein politique au sens le plus noble du terme » qui consistera « à œuvrer pour que la culture et les arts soient accessibles au plus grand nombre« .
Aurélie Filippetti
Née le 17 juin 1973 à Villerupt (Meurthe-et-Moselle), Aurélie Filippetti a été élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, elle est agrégée de lettres classiques. Avant de s’engager dans la vie politique, elle a enseigné comme professeur de lettres.
Elle adhère au Parti socialiste en 2006 et est élue en 2007 député de la 8e circonscription de Moselle (Rombas-Bouzonville).
En 2011, elle apporte son soutien à François Hollande pour la primaire présidentielle socialiste de 2011. Elle intégrera ensuite son équipe de campagne, comme conseillère chargée de la Culture.
Aurélie Filippetti est aussi l’auteur de deux romans : Les Derniers Jours de la classe ouvrière (2003) ; Un homme dans la poche (2006).