Projet éolien de Dieppe – Le Tréport
Tout comme le projet éolien prévu entre les îles d’Yeu et de Noirmoutier en Vendée, le projet éolien de Dieppe Le Tréport fait partie des six projets offshore, de 500 MW chacun, attribués par appel d’offres entre 2012 et 2014.
La Bretagne, la Normandie et la Loire-Atlantique sont les trois régions d’implantation des futures éoliennes en mer :
- Courseulles-sur-Mer (Calvados)
- Fécamp (Seine-Maritime)
- Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor)
- Saint-Nazaire (Loire-Atlantique)
- le Tréport (Seine-Maritime)
- Yeu/Noirmoutier (Vendée)
Le projet Dieppe – Le Tréport prévoit d’installer 62 éoliennes de 211 mètres de haut à 15 kilomètres de la côte, et ce sur plus de 100 km² face au secteur sauvegardé de Mers les Bains et du Tréport.
Chaque éolienne prenant appui sur 4 supports enfoncés à plus de 70 mètres dans le sous-sol marin, il est ici question d’y enfoncer 248 supports et d’y enfouir des kilomètres de câbles.
L’association pour la Sauvegarde des Côtes d’Opale Picarde et d’Albâtre (SCOPA), soutenue par le maire de Mers-les-Bains, Michel Delepine, compte bien défendre son littoral.
Un parc éolien d’une telle envergure sera bien évidemment visible depuis la côte et aura un impact irrémédiable sur l’environnement, l’économie (avec l’impact sur le tourisme) et la vie des citoyens locaux de manière générale. De Varengeville à la baie de Somme, la signalisation lumineuse, de jour comme de nuit, ne manquera pas d’attirer l’œil.
A l’occasion des Journées européennes du patrimoine, l’association tente de sensibiliser les locaux et les touristes sur ce projet :
Une pétition est en ligne sur le site de la SCOPA pour ceux qui souhaitent s’opposer au projet, en vu de l’Enquête Publique prévue à l’automne 2018. Servira-t-elle a quelque chose cette fois-ci ou connaitra-t-elle le même sort que celle de Yeu-Noirmoutier ?