Voyage à Séville & Cordoue
du 21 au 24 septembre 2017

Par Eric Duthoo, délégué et administrateur Centre-Val-de-Loire

Nous étions 23 pour ce grand weekend de 4 jours et 3 nuits, attirés par l’Andalousie, son patrimoine et ses paysages, mais aussi par une température très clémente, 23 à 28°C, qui prolongea agréablement cette fin d’été.

L’agence HASAMELIS, qui nous avait déjà concocté un séjour très réussi a Lisbonne en 2016, nous avait préparé cette année un programme certes touristique, mais aussi plus personnalisé et orienté vers des visites à pied de ruelles pleines de charme et d’hôtels particuliers privés, que ce soit a Séville ou à Cordoue.

Et ceci grâce a un guide français habitant Grenade mais aussi grâce à des contacts privilégiés que l’agence avait organisés.

La première journée fut consacrée au cœur historique de Séville, c’est-à-dire l’Alcazar, inscrit au Patrimoine Mondial par l’UNESCO, palais érigé par les califes de Cordoue puis réaménagé par les rois chrétiens, ainsi que ses somptueux jardins datant des XVIème et XVIIème siècles.

La cathédrale, très proche, avec ses 5 nefs, est l‘une des plus grandes du monde. Après avoir été une mosquée, comme à Cordoue, elle est flanquée d’une haute tour, ancien minaret, la Giralda, très semblable a la Koutoubia de Marrakech.

L’après-midi, ce fut la visite de la casa de Pilatos, une des plus belles demeures seigneuriales d’Andalousie.

Une soirée flamenco, très authentique et moins piège à touristes que l’on aurait pu le redouter, clôtura cette première journée.
Avant de regagner un confortable hôtel, de la chaine allemande H 10, très bien situé sur l’avenue Alameda de Herculès, les Champs Élysées de Séville.

Le lendemain, départ vers Cordoue, à 150 kilomètres de Séville, en traversant des paysages de sierras où sont installées de nombreuses « manades » qui élèvent des taureaux de combat destinés aux arènes de Séville, haut lieu aussi de la tauromachie.

Cordoue, c’est bien sûr la célèbre Mezquita, ou mosquée – cathédrale somptueusement ornée par sa forêt de colonnades, sa cour des orangers, et ses différentes chapelles.

Au centre de la mosquée, on construisit, à partir du XVème siècle, une cathédrale dont l’édification prit presque 250 ans, c’est dire l’extraordinaire variété de styles, allant de la fin de la Renaissance à l’extravagant baroque espagnol. La visite se poursuivit par « l’Alcazar de los Reyes catolicos » construit au XIIIème siècle par Alphonse X sur des vestiges romains et arabes. Ce fut aussi le siège de l’Inquisition, avant de devenir une prison jusqu’en 1951.

Ses vastes jardins en terrasse, ses fontaines, ses orangers en font un des endroits les plus agréables d’Andalousie.

Le dimanche matin fut consacré au quartier de l’Arenal et aux gigantesques arènes de Séville construites en 1758 et à leur musée de la tauromachie.

Une courte croisière sur le Guadalquivir nous permit d’admirer la ville depuis son fleuve, certaines constructions audacieuses, vestiges de l’exposition universelle de 1992.

L’ Hôpital de la Charité, édifié vers 1670, par un libertin notoire, Miguel de Manara, qui aurait changé de vie après avoir eu une vision de ses propres funérailles, possède, dans son église une série d’œuvres peintes remarquables traitant du thème de la mort et de la rédemption dont certaines sont signées Murillo.

Ce fût notre dernière visite avant de rejoindre l’aéroport et de s‘envoler pour Paris, pour y arriver bien à l’heure, par un vol sans histoire, comme à l’aller, qui permit a ceux qui se trouvaient proches d’un hublot d’apercevoir les Pyrénées déjà enneigées.

Eric Duthoo

Jean-Luc Pélissier, témoigne également de son voyage avec Patrimoine-Environnement. Lire son témoignage.