L’Académie de Dijon invite à réfléchir sur les : « Politiques patrimoniales et modernisation des paysages »

En 2014, le prix de la prestigieuse Académie des Sciences, Arts & Belles-Lettres de Dijon portera sur une question étroitement liée aux paysages et au patrimoine : « Politiques patrimoniales et modernisation des paysages ».

Mettre les territoires, qu’ils soient urbains ou ruraux, en conformité avec les exigences contemporaines et assurer la pérennité du legs naturel, historique, artistique des siècles passés : ces deux nécessités s’imposent à toute autorité raisonnable. Pourtant, le souci patrimonial est trop souvent perçu comme une gêne, et la modernisation comme une agression. C’est aux moyens de sortir de cette contradiction que l’Académie de Dijon invite à réfléchir.

Les dossiers de candidature sont à envoyer avant le 15 juin 2014. Le lauréat sera invité à recevoir son prix le samedi 11 octobre 2014 à Dijon, au palais des États de Bourgogne, lors d’une séance solennelle de l’Académie.

L’Académie de Dijon : « Éclairer par le savoir » depuis 1725

L’Académie de Dijon est une société savante qui suscite et encourage les travaux dans les domaines : « antiquités et patrimoine », « sciences », « arts et lettres », « économie et social ». Son rôle est de mettre à la portée du public les résultats de ses recherches historiques et scientifiques. Elle dépose ainsi ses travaux et ses collections au Musée archéologique, au Musée de la Vie bourguignonne, à la Bibliothèque municipale ou encore à la bibliothèque universitaire.

La renommée de l’Académie de Dijon et de son prix des sciences, arts et belles-lettres tient à l’un de ses illustres lauréats : en 1750, Rousseau remporte le prix en proposant le Discours sur les sciences et les arts répondant au thème de l’année : « Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs ».

En 1971, l’Académie renoue avec la tradition du concours du XVIIIe siècle et institue, chaque année, un concours invitant à réfléchir sur un thème contemporain. En 1971, la question porte sur l’environnement : « Au cours de la prochaine décennie, l’homme devra-t-il, voudra-t-il et pourra-t-il contrôler son environnement ? »