Un nouveau guide pour l’amélioration des paysages agricoles
Le CAUE du Rhône, en partenariat avec la DREAL Rhône-Alpes (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) et la Chambre d’agriculture du Rhône, ont créés, au mois de mai, un guide à l’usage des agriculteurs sur les paysages et les bâtiments agricoles.
L’évolution des modes d’occupations agricoles dans le département du Rhône (élevage, maraîchage, viticulture …) et les contraintes des exploitations ont engendrés des changements sur les paysages du Beaujolais et du Lyonnais. C’est pour cela que le Guide Paysage et Bâtiments agricoles propose des recommandations architecturales et paysagères, simples et efficaces, pour valoriser les abords et les accès des exploitations agricoles dans les paysages du Beaujolais et du Lyonnais. Ces conseils sont applicables aux agriculteurs mais également aux administrations, aux organisations professionnelles agricoles, aux élus ou encore aux organismes de recherche et de formation agricole.
Parmi ces recommandations, le CAUE propose, par exemple, de prolonger ou de créer des haies, de rattacher le bâtiment à une route par le végétal, d’aménager une aire déserte ou de mettre en avant des matériaux, couleurs ou végétaux rattachant ainsi une exploitation au paysage.
Ce guide est basé sur des missions d’accompagnements des agriculteurs dans les projets de réhabilitation des PMBE (Plan de Modernisation des Bâtiments d’Élevage) et du « 1% paysage et développement »1 de la région Rhône-Alpes.
Pour le CAUE 69, « l’architecture des bâtiments agricoles redonne une image valorisante du monde agricole et de la campagne habitée en respectant le patrimoine ancien, en reflétant le sérieux de l’agriculture renouvelée, en affirmant les valeurs culturelles, sociales et touristiques et économiques du grand paysage ».
Contact :
CAUE69
6bis, quai Saint-Vincent – 69283 Lyon cedex
tél. 04 72 07 44 55
1consacrer 1 % du budget de la réalisation de l’infrastructure autoroutière au financement d’études et actions menées par les collectivités locales ou des tiers pour valoriser les paysages situés hors de l’emprise autoroutière et dans le champ de co-visibilité avec la route.
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