Un label pour les Éco-Quartiers

label-écoquartierLe 14 décembre 2012, Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, a officiellement annoncé la création d’un label national Éco-Quartier.

L’expérience des Éco-Quartiers illustre bien les réponses qui peuvent être apportées au triple objectif des politiques d’aménagement et d’urbanisme que porte Cécile Duflot : la construction de logements pour tous, la transition écologique et l’égalité des territoires.

La démarche Éco-Quartier, engagée par l’État depuis 2008, promeut des projets exemplaires d’aménagement durable. La ministre précise que « la création du label achève la phase d’expérimentation de la démarche et inaugure celle de sa consolidation et de son développement sur l’ensemble du territoire. L’urbanisme et l’aménagement doivent s’engager en direction de la transition écologique ». Les collectivités ont déposé plus de 160 dossiers pour l’appel à projet de 2009 (28 lauréats) et 394 dossiers pour 2011 (24 lauréats). Aujourd’hui, les collectivités sont plus de 500 à avoir rejoint le Club national qui les regroupe. Les secteurs concernés représentent une part de moins en moins négligeable de la production française de logements : les projets présentés en 2011 représentaient plus de 200 000 logements, dont près de 66 000 logements sociaux.

L’objectif de ce label est de « clarifier les conditions de réussite des écoquartiers et passer à une diffusion à grande échelle ». Le label s’articule autour d’une charte nationale signée par la collectivité candidate composée de 20 engagements (mixité sociale et intergénérationnelle, optimisation de la consommation des ressources et des matériaux, gestion qualitative et économe de l’eau …). Les projets sont soumis en fonction de leur ancrage territorial et de 20 indicateurs chiffrés. Le dossier est ensuite analysé via une triple expertise (un expert national, un expert local et un expert externe à la fonction publique) comprenant également une visite sur le terrain.

Dès 2013, la cinquantaine d’opérations lauréates des appels à projets en 2009 et 2011 pourront « prétendre au processus de labellisation« , a précisé le ministère.

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