Un congé Bénévolat à l’étude

La ministre de la Vie associative, Najat Vallaud-Bel-kacem a annoncé la création prochaine d’un congé d’un nouveau genre.

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Un « congé bénévolat » pourrait bien être mis en place – Il serait alors possible de partir, de s’engager ailleurs, de tout « plaquer » et partir faire de l’humanitaire (par exemple), tout en étant sûr de retrouver sa place au retour. Les modalités pratiques d’un tel congé restent à fixer. Mais, la volonté de faciliter l’engagement des salariés et d’aider les associations est bien là.

Deux pistes sont pour le moment envisagées :

  • Une première où le salarié, qui serait par ailleurs président ou trésorier d’association, bénéficierait d’une dizaine de jours par an à poser en fonction de ses obligations. Il serait rémunéré par son entreprise, qui lui verserait son salaire malgré son absence.
  • Deuxième scénario : la possibilité de partir jusqu’à six mois par an, sans être rémunéré. Le salarié devrait prouver le sérieux de sa démarche et l’entreprise aurait le droit de refuser, notamment si elle juge son salarié indispensable.

Si l’employeur décidait d’aider au financement de la mission, il pourrait valoriser cette aide comme du mécénat et bénéficier ainsi de déduction d’impôts.

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Un autre dispositif existe toutefois déjà depuis 2000 : le « congé solidaire ». Plus de 6000 salariés sont ainsi partis en mission, mais en rognant sur leur temps de vacances.  La moitié d’entre eux ont bénéficié du soutien de leur entreprise (les grosses entreprises). Des dépenses qui font déjà l’objet de déductions fiscales.

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