Victoire de l’association Renaissance du Vieux Limoges : la maison Lacaux ne sera pas détruite

L’association membre « Renaissance du Vieux-Limoges » a gagné son procès !

Le tribunal administratif, saisi par six riverains et l’association « Renaissance du Vieux-Limoges », vient de rendre son jugement. Il estime que les deux cas pour lesquels on peut détruire une maison qui relève de la ZPPAUP ne sont pas remplis, à savoir sa vétusté, ou l’importance du projet.

« Cette décision a été délivrée en méconnaissance de la ZPPAUP dans laquelle le bâtiment à détruire est inventorié comme édifice remarquable ; cette destruction n’est justifiée ni par l’état de vétusté de l’immeuble ni par un projet d’intérêt collectif ou esthétique. La lutte contre l’étalement urbain n’est pas au nombre des motifs qui peuvent justifier la démolition aux termes du règlement de la ZPPAUP. »

Cette maison, dite maison Lacaux, présente les caractéristiques d’une maison du 19ème siècle à Limoges, avec ses vitraux et ses boiseries. Elle est aussi représentative de l’histoire industrielle de la ville puisqu’elle était la propriété du patron de la distillerie attenante. Plus importante distillerie de Limoges à la fin du XIXe siècle, cet ensemble industriel appartient à la mémoire de Limoges, et est répertorié par le service de l’Inventaire général qui lui consacre un dossier complet (cliquez ici).

 

Le promoteur et la ville de Limoges peuvent encore faire appel de la décision, d’ores et déjà Michel Toulet, le président de l’association « Renaissance du Vieux-Limoges » se dit « très satisfait par ce jugement ».

Nous félicitons l’association RVL et son président qui se sont battus contre une municipalité hostile à leur intérêt à agir.

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